Laurine , 22 ans Lymphome de Hodgkin , Bretagne
J'aimerai raconter mon histoire afin d'aider les personnes atteintes comme moi de la maladie de Hodgkin.
Voilà, tout à commencer au mois d' août 2016 pour moi, je découvre plusieurs ganglions au niveau de mon cou, je ne m'inquiète pas au début, au travail une collègue remarque et me dit directement de consulter un médecin car qui dis ganglions dis infection. Voilà qu'elle m'inquiète, j'appelle immédiatement mon médecin généraliste qui me prends des le lendemains. Il me palpe le cou et me prescrit une prise de sang. Verdict il m'annonce une mononucléose, je ne comprends pas vraiment ce que s'est mais pas besoin de traitement ça va s'enlever tout seul, donc niquel. Un mois plus tard mes ganglions étaient toujours présent et aucun symptôme de la mononucléose tel que la fatigue ou autre, tout allait très bien pour moi. Je reconsulte pour savoir si c'était normal, mon médecin me dit que oui cette maladie prenait du temps à partir. Pas de soucis tu es médecin je te crois. Un mois encore après les ganglions devenaient de plus en plus gros mais une nouvelle fois on me dit que c'est normal. Voilà qu'au mois d'octobre je déménage dans le sud de la France donc nouvelle vie qui s'offre à moi donc j'oublie un peu mes ganglions.Au mois de décembre je prends rendez vous chez un nouveau médecin qui directement s'inquiète de mes ganglions. Prise de sang à faire, ceci révèle une petite anémie en fer rien de méchant, donc il me prescrit des médicaments pour. Deux semaines plus tard voilà que les démangeaisons apparaissent mais c'était horrible. Je me réveillais la nuit tellement ça me grattait, je m'endormais très mal.. mon ami était agacer car faut l'avouer c'est chiant quelqu'un qui se gratte constamment.. Mon ami part en déplacement janvier 2017, la j'ai des ganglions qui sont apparu sous les bras, étant seule je m'inquiète, je regarde dont des sites Internet qui indique directement un lymphome. Me voilà paniquer. Crise d'angoisse je fonce aux urgences de Perpignan.
Les urgentistes me réconforte mais préfère me garder afin que je puisse voir au plus vite un hématologue, il devait être 1h du matin. Mais je ne savais pas moi ce qu'était un hemato, donc j'angoisse un peu et je ne peux appeler personne vu l'heure tardif mais surtout peur qu'on dise que je suis parano.. je préfère affronter ça seule même si ma maman n'aurait pas été de trop près de moi.Durant cette nuit à l'hôpital on me fait passer un scanner et le matin venu j'appelle ma maman et mon ami pour leur annoncer ou je suis. Très inquiet maman appelle l'hôpital pour savoir ce qu'il se passe. J'aurai aimer l'avoir près de moi.. mais pour le moment c'était bonjour Mme l'hemato. J'angoisse en la voyant; je pleure encore et encore. Elle me réconforte du mieux qu'elle peut en me disant de ne pas m'inquiéter que c'est peut être rien et qu'il ne faut pas regarder internet. Deux jours après pet scan ou on m'annonce que mes ganglions sont figés et que ça sent pas bon, je m'effondre. Je vois tous en noir, je me vois déjà mourir... Suite à ça une biopsie d'un ganglion est faite en AL, le chirurgien me le montre berk il n'était pas très beau celui là...Verdict fin février, vous avez la maladie de hodgkin, stade IIb et la c'est le drame. Je suis inconsolable, on a beau me rassurer je suis au plus mal.. on m'annonce 4 cures de chimio et 15 jours de radiothérapie. Qui dit chimio dit perte des cheveux, et oui quand on est une fille on pense à ça directement se croyant un peu bizarre d'y penser alors qu'on nous annonce qu'on est malade...je décide de remonter en Bretagne près de ma famille pour me soigner... je suis suivi actuellement au chu de Rennes.Première chimio : nausées avant de commencer la chimio, me voilà bien préparer.. vomissement par la suite. Les 4 suivantes toujours des nausées et vomissements mais pas de fatigue..
Bonne nouvelle au faite, je n'ai pas perdu mes cheveux, j'en ai simplement plus sur la brosse et ça soulageLa 4eme chimio à été très dure pour le moral, je ne me voyait pas guérir, je ne savais pas s'il y avait une évolution favorable j'étais dans le flou..
Mais Au bout de deux cures, petscan qui révèle que je n'ai incroyablement plus rien... mais qu'il fallait bien évidement continuer les 2 cures restantes et la radio afin d'éviter une rechute...Actuellement il me reste mes 3 chimio et mes 15 jours de radiothérapie.. j'ai hâte de reprendre une vie normale car les allez retours hôpital c'est lourd.
Pour tous ceux qui traversent ça. Juste un conseil, restez positif même si c'est dure. La vie vaut d'être vécu. C'est un cancer qui se soigne très bien, et comme m'ont dis les médecins vous avez le cancer le mieux soigner.Bon courage à tous dans cette épreuve et une mention spéciale famille, copain et amis sur qui j'ai toujours pu compter les yeux fermer malgré mon caractère. Merci encore à vous...